

La nouvelle récompense vient du gouvernement camerounais et a été remise à l’organisme de sécurité sociale, lors de la cérémonie de présentation du plan de financement de l'État pour l'exercice 2025, le 13 février dernier à Douala, par le ministère des Finances.
« Le prix du Meilleur investisseur non-institutionnel 2024 est remis à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale du Cameroun ! ». C’est après cette déclaration solennelle du représentant du ministre des Finances, Moh Sylvester Tangongho, Directeur général du Trésor, de la Coopération financière et monétaire (Dgtcfm), que la nouvelle récompense a été remise à la CNPS, sous les applaudissements nourris des acteurs clés de la communauté des affaires.
La nouvelle distinction de la CNPS du Cameroun, reçue le 13 février 2025
Et pourtant, l’organisme n’a pas été prévenu de ce que, ses efforts consentis pour garder la confiance des partenaires sociaux en matière d’investissement, tout en assurant sa mission sur le long terme, seraient mis en lumière, au cours de cette cérémonie déroulée en deux phases. D’abord des échanges sur trois axes stratégiques regroupés en un thème général : « La mobilisation de l’épargne locale pour financer les projets de développement » et la présentation effective du plan de financement de l’Etat pour l’exercice 2025.
C’est donc dans le cadre du partage d’expériences et de bonnes pratiques, que le directeur général, Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame, a modéré, après l’ouverture officielle de la cérémonie, le premier panel des exposés, sur le thème : « Mobilisation de l’épargne des compagnies d’assurance, des fonds de pension et des caisses de dépôt : une source stratégique de financement pour l’Etat », avec pour participants des experts du secteur des finances à l’instar des directeurs généraux de la SCB et ALLIANZ Vie, ainsi que le représentant de la BEAC.
Cette autre distinction montre à quel point la CNPS demeure, non seulement le bras séculier de l’Etat en termes de protection sociale des populations, avec un paiement garanti du bon droit au bon bénéficiaire, mais également en termes de mobilisation de l’épargne, pour dynamiser la croissance économique en toute sécurité. Toute chose susceptible de concourir activement à l’atteinte de l’objectif national de porter le taux de croissance à 4,1% en 2025, contre 3,8% en 2024, et d’atteindre 8% à l’horizon 2030.