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L’équipe de football de la CNPS remporte le choc des grands soirs, qui l‘opposait à celle du ministère des Travaux publics, pour le compte des quarts de finale du tournoi des travailleurs, au stade du centre d’instruction de la base aérienne de l’armée de l’air.
Les compétitions et les phases se suivent, mais la CNPS demeure égale à elle-même. Les fans de football ont assisté à un choc qui a tenu ses promesses au stade du Centre d’instruction de la base aérienne de l’armée de l’air, à Yaoundé. Un but partout (1-1), c’est le score à l’issue de ce quart de finale de football qui a opposé l’équipe de la CNPS, à celle du ministère des Travaux publics. Il a fallu du talent, mais bien plus encore, du génie, pour s’adapter à l’air de jeu qui, pendant les 90 minutes aura été un second adversaire pour les deux équipes. Terrain incliné, Gazon partiel, terre bosselée entre autres, il a fallu dompter à la fois un relief désavantageux et un adversaire bien motivé, conscient des enjeux autour d’une phase finale de compétition, pour passer au tour suivant. Il est 16h30 minutes, lorsque les joueurs des deux équipes se présentent sur le terrain, pour le coup d’envoi de la partie. Pendant les 15 premières minutes, l’équipe de la CNPS, habituée des grands événements, maitrise la partie avec expérience et confisque le ballon. Le match allant dans un seul sens, permet de se créer deux occasions franches, loupées par le manque de réalisme de l’avant-centre de la CNPS.
La faille est trouvée à la 17e minute, dans un jeu de construction. Dans le cafouillage, débordement de Michel Ngaffi qui se crée un espace de centre, Andy Dikongue à la réception pour tromper le gardien adverse. Un but à zéro (1-0) en faveur de la CNPS. Balle au centre, pour la reprise du jeu. Sur la pression, le ministère des Travaux publics perd le contrôle du match, n’arrivant plus à aligner trois passes, sur la pression de la CNPS. L’équipe multiplie les occasions pour creuser l’écart, mais se heurte à la ténacité de la défense adverse. 1-0 à la mi-temps.
A l’entame de la deuxième mi-temps, c’est une succession de duels au milieu de terrain qui lève le public. Les deux équipes se donnent des coups pour imposer leur rythme. La CNPS subit la révolte du ministère des Travaux publics, pendant les 20 premières minutes de la deuxième période. Heureusement, elle sait compter sur son expérience pour en venir à bout. Sous l’impulsion du coach Patrice Abanda, Michel Ngaffi et ses coéquipiers tentent en vain de sceller le score. Dans le temps additionnel, le ciel s’assombrit avec les performances des deux équipes, manifestement à bout de souffle. Sur la pression, le défenseur de la CNPS se loupe et permet au nouvel entrant de l’équipe adverse de fixer le gardien, égalisation, un but partout (1-1). Refroidi mais pas abattu, l’avant-centre des blancs multiplie les débordements, gâchés par le gardien adverse. Fin du match (1-1), place aux Tirs aux buts.
La CNPS lance les hostilités et marque son premier pénalty. Elle se fait égaliser par son adversaire de la soirée. Bilan, 1-0-1-1-1-1-1-1-1 contre 1-1-0-1-1-1-1-1-0, victoire de la CNPS qui aura souffert, mais a tenu son rang de favori. Place à l’étape suivante, la demi-finale prévue le samedi 20 Avril 2024 contre le ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique (MINJEC). Il faudra s’adapter au stade et redoubler d’efforts, pour espérer une qualification en finale et ainsi conserver son rang de modèle.
Le Directeur général de l’organisme de sécurité sociale a reçu le diplôme d’honneur « Excellent manager », décerné par l’école supérieure de Commerce et de Management (ESCM) Pigier, dans l’après-midi du mercredi, 10 avril 2024 à Douala.
Les efforts soutenus d'une vision managériale sans cesse innovante axée sur le résultat ont été reconnus sur le plan académique. Sous un tonnerre d’applaudissements, Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame a reçu des mains du Pdg de l’ESCM Pigier, Dr. Henri Tafou Tchouato, le diplôme d’honneur « Excellent manager », décerné pour la qualité de son parcours professionnel de développeur d’entreprises, pour l’excellence dans le monde des affaires et le leadership transformationnel.
C’était à l’occasion d’un séminaire qui s’est tenu le 10 avril 2024 à Douala, dans le cadre de la célébration des 12 ans de l’institut Pigier au Cameroun. Placé sous le thème : « Développement personnel et autonomisation de l’insertion professionnelle et sociale de la jeunesse », la cérémonie couplée à la remise des diplômes d'honneur aux entrepreneurs capitaines d'industries camerounaises de deuxième génération, a connu la participation des hauts responsables de l’administration ainsi que des top manager d’entreprises, notamment le recteur de l’université de Douala, représentant du ministre d’Etat, ministre de l'Enseignement supérieur ; le Dg du Port autonome de Douala ; les Pdg de Routd’Af, Wela et Bocom.
Le patron de la CNPS prenant la parole, a tenu à remercier l'institut Pigier pour cette récompense ainsi que le représentant du Chancelier des Ordres académiques, le Pr Luc Magloire Ondoua. Aussi s'est-il étonné de la qualité du diplôme qui, au-delà d’une distinction comme on a souvent connu, revêt également un caractère académique, officiel et solennel. Il a par la suite déroulé en quelques points, la vision de l’organisme dont il préside aux destinées. « La CNPS vous la connaissez parfaitement, en tout cas je le souhaite. En effet, nous avons dû modifier l’ADN de la CNPS pour lui inculquer deux caractéristiques principales que j’espère, ne la quitteront plus jamais à savoir : la qualité de service et la performance », a indiqué le Dg.
Et de poursuivre : « Nous estimons que sans qualité de service il n’est pas possible de faire une performance, de même qu’une performance ne s’obtient que par la qualité de service. Tous les trois mois d’ailleurs, nous faisons des sondages auprès du public pour savoir si nos assurés sociaux sont contents de nous. J’avoue que je n’ai jamais été satisfait des résultats parce qu’il y a toujours un petit pourcentage d’insatisfaits et mes collaborateurs pensent que je les harcèle. Je recherche ce petit bout à compenser qui parfois représente 3 à 4 voire 5% ».
Pour le top manager de la CNPS, le Cameroun a un potentiel énorme et les ambitions ne manquent pas. Pour atteindre la performance, il faut, confie le Dg, « lever le verrou d’une bureaucratie pesante qui ma foi empêche la performance, mais je ne doute pas qu’on y arrivera », va-t-il conclure.
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Le Directeur général de la Caisse nationale de Prévoyance sociale a présenté le 19 mai 2021 au Yaoundé Hilton Hôtel, l’impact du développement de la téléphonie mobile sur la qualité de l’offre de services de l'organisme dont il a la charge.
« Téléphonie Mobile au Cameroun 20 après : bilan, enjeux et perspectives pour un Cameroun émergent en 2035 ». C’est le thème général des activités marquant les 20 ans de la téléphonie mobile au Cameroun. Une série d’activités a été organisée à cet effet par Opportunities In Africa dont des conférences sur l’impact du téléphone mobile dans l’administration Publique. C’est dans ce cadre que le Directeur général a participé aux échanges du panel 7 autour du thème « téléphonie mobile, support du digital, développement du E-services et lutte contre le Covid-19 ». Il a, pendant plus de 20 minutes, éclairé les participants sur la transition numérique amorcée à la CNPS longtemps avant le début de la pandémie à coronavirus.
C’est vrai que le Covid-19 a été le signe déclencheur des projets de digitalisation des services dans des nombreux pays, mais la CNPS du Cameroun n’a pas attendu la survenance de cette pandémie pour se mettre à la digitalisation. Dès son plan stratégique 2008-2012, elle a lancé un vaste chantier de digitalisation de ses services accessibles par terminal numérique. Cela permet donc l’autonomie des clients » a-t-il déclaré.
«Aujourd’hui, les employeurs font la télédéclaration de leurs personnels et des salaires en ligne, sans se déplacer. Tout le monde a désormais la possibilité de s’immatriculer en ligne, sans se présenter à la CNPS.
En matière de recouvrement des cotisations sociales, les employeurs peuvent payer, par mobile money, en plus du virement classique bancaire. En effet, tout peut se payer en ligne et à tout moment, même pendant les longs weekends. Les allocations familiales sont aussi payées mensuellement par mobile money. »
Et d’ajouter : « Ces innovations ont permis à la CNPS d’être labellisée à l’international. Nous sommes la seule caisse d’Afrique francophone, anglophone, arabophone à être reconnu par l’AISS d’un label qualité de services depuis 2017 et « bonne gouvernance » en 2019. Le label « Qualité des services » vient d’ailleurs d’être renouvelé pour 3 ans ».De son intervention, il ressort que les apports de la digitalisation dans la lutte contre le Covid-19, ont permis d’assurer la santé du personnel dont il a la charge, tout de suite après l’édiction des mesures gouvernementales. « Nous avons mis 50% de nos personnels en télé travail, car nous y étions préparés.Ils pouvaient donc travailler, sans que nos clients ne sachent comment leurs dossiers ont été traités. Ce qui a permis de protéger nos clients, qui en même temps ont économisé du temps et de l’argent.», a-t-il ajouté.
Le Directeur général a clôturé son propos en répondant aux questions des participants sur l’avenir des E-services offerts par la CNPS. « Nous avons opté pour la digitalisation pour faciliter la vie de nos clients. Actuellement le processus de digitalisation de la CNPS est rendu à 90%. L’objectif est d’atteindre les 100% dès 2022, soit zéro papier. D’ici là tout se fera de façon numérique avec l’aide de l’intelligence artificielle. Pour les personnes du 3ème âge, nous privilégions le numérique. Toutefois, pour tous ceux qui ne seront pas capable d’utiliser nos terminaux digitaux, nos guichets resterons ouverts » a-t-il expliqué.
La crise sanitaire, bien que présente et menaçante, n’a pu freiner la CNPS, dans la continuation de son vaste chantier « de digitalisation de ses services.
