7ème édition du Café Littéraire : « Le testament de Charles »
C’est le titre du livre de l’auteur d’origine camerounaise, Christian Eboulé, qui a fait l’objet d’échange constructifs lors de cette édition, ténue à l’immeuble CNPS de l’avenue des banques à Yaoundé, le 25 février 2025.
Une attitude du modérateur et de l’auteur
La salle des conférences du 8ème étage de l’immeuble CNPS Avenue des banques a été prise d’assaut le mardi 25 février 2025 dès 16 heures, par un public enthousiaste, constitué des personnels CNPS et de personnalités de divers horizons, conviés à la 7ième édition du Café Littéraire de l’organisme.
Les participants ont d’abord eu droit à une note de lecture du modérateur Hervé Akame, qui a permis de connaitre l’identité de l’ouvrage, les personnages et surtout le message qui s’y dégage. Il a ensuite passé la parole à l’hôte du jour, qui va à son tour, dresser une présentation chromatique de son ouvrage, justifiant son titre, en rapport avec l’histoire racontée.
La communauté littéraire attentive aux explications de l’auteur
L’africain doit-il sacrifier son identité, son héritage, son authenticité, voir ses us et coutumes sur l’autel de la modernité occidentale ? Telle était l’interrogation qui a orienté le débat auquel l’auteur s’est prêté, dans le but d’éclaircir les aspirations de « Charles », personnage principal du livre. Le parcours du jeune camerouno-gabonais naturalisé français par le biais d’une convoitise exacerbée, a suscité dans la salle pleine d’amoureux de belles lettres, des interrogations sur la stratégie d’enrôlement des africains lors des guerres mondiales, par les troupes européennes, à l’époque coloniale. Volontarisme ou contrainte ? Débat ! En tout cas, Charles, initié au « Bwiti » à l’âge de 12 ans par son grand-père le « sage Okili », ne semblait guerre destiné à un parcours de guerrier, jusqu’à ce qu’il soit fait prisonnier de circonstance. Aspirant à une vie meilleure et « libre », mais davantage inspiré par le climat autoritaire, il sera fait soldat et contribuera à sa manière, à la réussite de sa mission.
La parole a été donnée aux participants, comme d’habitude
Christian Eboulé a, pendant plus d’une heure trente, épilogué avec ses convives, sur les fondamentaux du panafricanisme, pour justifier la trajectoire du personnage de son livre. Une effervescence des grands jours, qui n’a guère surpris, au regard de la plus-value intellectuelle développée, retraçant ainsi l’histoire de nos aïeux, qui ont permis à l’Afrique de contribuer à ce grand tournant de la diplomatie mondiale.
La littérature camerounaise, sagement représentée par l’auteur qui, à l’occasion, a longuement partagé avec un auditoire très attentif, son ressenti au sujet des transitions politiques mondiales.
La Team CNPS
La 7ème édition du Café Littéraire aura tenu ses promesses en qualité, au plaisir des amoureux des belles lettres, mais surtout les intéressés de l’histoire, notre histoire.